Appelez-nous au CALACS : 418 816-1232
Ligne-ressource sans frais pour les victimes d’agression sexuelle
Partout au Québec 24/7 : 1-888-933-9007
Vous avez été victime d’une agression à caractère sexuel récemment et différentes préoccupations vous habitent. Vous vous demandez s’il est pertinent de vous rendre à l’hôpital même si vous n’avez pas de blessures physiques.
Les centres désignés, souvent situés dans les hôpitaux, centres de santé et services sociaux et dispensaires offrent différents services d’aide médicale et psychologique. Vous pouvez vous rendre à l’hôpital que vous ayez des blessures physiques apparentes ou non.
Les centres désignés sont présents dans toutes les régions du Québec et offrent des services aux victimes d’agression à caractère sexuel 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
Dans un centre désigné, une équipe médico-sociale est composée, entre autres, d’intervenantes et d’intervenants psychosociaux, d’infirmières et de médecins formés pour aider les victimes d’agression à caractère sexuel.
L’examen médical est important pour votre santé et votre bien-être, que vous décidiez de dénoncer l’agression sexuelle à la police ou non.
Si l’agression n’est pas récente
Que l’agression sexuelle se soit produite récemment ou il y a plusieurs années, elle entraîne des conséquences. Il est important d’aller chercher de l’aide.
Nous pouvons vous aider.
Contactez le CALACS : 418 816-1232
Le consentement sexuel est l’accord qu’une personne donne à son ou sa partenaire pour tout rapprochement à connotation sexuelle (baisers, touchers, relations sexuelles …). La personne doit être en mesure d’exprimer son consentement à chacune des étapes de l’activité sexuelle.
Le consentement doit d’abord être donné de façon volontaire par les personnes qui participent à l’activité sexuelle, c’est-à-dire qu’il doit s’agir d’un choix libre et éclairé. Un choix libre et éclairé signifie que les deux personnes doivent se sentir libres d’accepter ou de refuser à tout moment, sans avoir peur de subir des conséquences de la part de l’autre personne. Si ce n’est pas le cas, le consentement n’est pas valide.
Il revient au partenaire qui prend l’initiative de l’activité sexuelle de s’assurer que l’autre personne y consent.
La différence entre une relation sexuelle et une agression sexuelle est le consentement.
Il est possible qu’une personne donne son consentement à une activité sexuelle pour ensuite changer d’avis une fois que celle-ci est commencée. Si une personne décide qu’elle ne veut plus poursuivre l’activité de nature sexuelle, elle peut en tout temps retirer son consentement.
Dès qu’une personne exprime son refus par des paroles ou des gestes, le partenaire doit cesser immédiatement l’activité sexuelle en question.
L’âge légal pour consentir à une relation sexuelle est de 16 ans. Cependant, certaines exceptions s’appliquent pour les jeunes âgés de 12 à 15 ans. Une personne âgée de 12 ou 13 ans peut consentir à une relation sexuelle si son/sa partenaire est de moins de deux ans son aîné. Une personne âgée de 14 ou 15 ans peut consentir à une relation sexuelle à condition que son/sa partenaire soit de moins de cinq ans son aîné.
Dans tous les cas, le consentement sexuel n’est pas valide s’il y a intoxication volontaire ou involontaire de drogue ou d’alcool, s’il y a présence de menaces ou violence, ou s’il y a situation d’autorité, de dépendance, d’exploitation ou un abus de confiance.
Il est important de se rappeler que le silence n’équivaut pas à un consentement.
C’est une réaction normale face à une agression. Personne n’a le droit d’imposer des relations sexuelles à une autre personne contre sa volonté
Décider de parler de son agression, ce n’est pas forcément de porter plainte à la police, mais de raconter son expérience à une personne bienveillante qui va écouter et reconnaître ce que la victime a vécu.
Choisir de parler de l’agression sexuelle peut vous aider:
Lorsque vous serez prête à parler, les intervenantes du CALACS seront là pour vous soutenir.
En tant que proche de la victime, vous avez le droit de demander de l’aide pour vous-même.
Vous n’avez pas à faire la preuve qu’il y a eu agression. Évitez les commentaires mettant sa parole en doute ou visant son intégrité.
Gardez-vous d’exprimer devant elle la révolte ou la colère que vous ressentez face à la situation. Elle pourrait se retenir de parler ou encore se sentir anormale de ne pas ressentir de colère.
Assurez-la de votre disponibilité en respectant vos limites et vérifiez si la personne à un réseau de soutien (famille, ami.e.s).